Le quartier de Saint Michel est l'un des 9 quartiers de la commune d’ Évreux, située dans le département de l’ Eure. En 2019, le quartier de Saint Michel comptabilisait une population de 6,018 habitants, ce qui représente environ 13% de la population d‘Évreux. Le quartier est divisé en 3 IRIS (Ilots Regroupés pour l'Information Statistique) qui sont : Jean Rostand, Simone Rochereuil & Lafayette.
Essentiellement agricole pendant le XIX° siècle, la population se diversifie à partir de 1900. Les ouvriers et artisans sont plus nombreux. Peu à peu Saint-Michel acquiert sa vocation résidentielle d’aujourd’hui. Il « explose » dans les années 1950 lorsque les Américains de la base aérienne y construisent logements, école et hôpital. Apprécié pour son cadre de vie, Saint Michel est un quartier en pleine mutation.
De quelques centaines d'habitants avant guerre, la population s'est ensuite considérablement accrue. Saint-Michel a en effet été l'un des quartiers les plus rapidement reconstruits, avec la cité du Château-d'eau dès 1945-1946. D'autres quartiers suivront entre 1948 et 1951, représentant près de quatre cents logements. Certains étaient, comme ailleurs dans la ville, des logements provisoires en matériaux légers : tel fut le cas près de l'École Normale.
Lors de l'arrivée des Américains sur la base en 1954, se créent alors trois « villages » dont deux, les cités de la Sablonnière et La Fayette, élevées à Saint-Michel, comprennent des dizaines de pavillons tous aménagés sur le même modèle. Au départ des Américains ces maisons sont rachetées et, si de rares immeubles ont poussé ici et là, ce sont surtout les zones pavillonnaires des lotissements qui ont gagné la forêt, accompagnant l'accroissement de la population. Pour scolariser ces nouveaux arrivants, l'école Rochereuil est agrandie. Sont ensuite construits les écoles Jean-Macé et Jean-Piaget, ainsi que le collège Jean-Rostand.
Depuis le début du xxe siècle, le cœur du quartier a été en grande partie « repensé. » Les trois collectifs LOPOFA (LOgements POpulaires FAmiliaux), ainsi qu'une partie des maisons de bois de la rue d'Artois ont été démolis et remplacés par des pavillons ou de petits immeubles à taille humaine.